Gravir les montagnes pour caresser le ciel Puis éteindre le jour et embrasser la nuit Cueillir des étoiles au firmament sans bruit Pour éclairer la route où l'avenir sommeille.
Assiéger le Silence pour l'habiller de Vie Emprisonner la peur pour libérer le coeur Convaincre la mémoire d'effacer l'erreur Plonger au fond des lacs pour y noyer l'ennui.
Chasser les mots inanimés qui tuent l'espoir. Mélancolie, douleur, désespérance et noir A l'aube avoir rendu au Bonheur son pouvoir Pour qu'assoifée la Vie demande enfin à boire.
Dans le vent qui murmure à l'orée des forêts, Ebouriffe les blés sur les grands champs dorés Rassemble le troupeau quand le ciel est voilé On entend vers le soir le Bonheur respirer