Les fleurs sont fanées ; que la haine est insatiable ! Des joies éphémères assassinent le bonheur, Et, les douleurs que tu m’as infligé, petite sœur, Me font basculer dans ce puit formidable Où la chute est implacable, longue ; mortelle. Les maux incurables, dont le froid remède Est tapis dans la tombe, me happent, me gèlent. La culpabilité, la souffrance, m’obsèdent ; Ton aimable visage brûle dans mes yeux morts. Mes pensées s’égrainent alors que, figé, mon corps Fusionne avec les souvenirs d’une vie, Que toi seule, reine morbide, a su inspirer.