Je fais fi des sarcasmes belliqueux des êtres incrédules. Je mets à l’index les critiques acerbes des hérauts destructeurs.Mais je clame haut et fort notre serment indéfectible, devant l’autel amène de nos liens amoureux qu’Eros nous édifie, en décochant ses flèches pour illuminer nos regards. Le temps n’effacera pas ,en défilant son voile d’oubli, l’éclat de notre serment. La mer ne le dissoudra pas en promesse de sable . Seul le vent l’emportera dans le murmure de nos âmes, pour qu’au loin, sous d’autres cieux, un homme et une femme soupirent en écho : « Nous nous aimons. »