Quand nos cris se sont tus Que nos corps sont repus Se mélangent nos sueurs Nos intimes odeurs. La chambre est une ile déserte Ou l'on s'est échoués Juste aprés la tempète De nos délires enfiévrés. On aimerait que le temps s'arrète, Que ces instants durent des siècles, Ces minutes, ces heures Ou l'on est sans pudeur. La chambre est une ile déserte Ou l'on s'est échoués Juste aprés la tempète De nos délires enfiévrés. Mais en carresse nos doigts insistent, Mais en tendresse nos sens persistent Pour que se rallument encore Les braises de nos corps. Qu'il n'y ait plus de nuit ni de jour Qu'il n'y ait plus qu'un lit Mon amour.