L'huile brûlante de tes paroles déversée Meurtrit ma chair et blesse mon coeur sensible Tes archers sans égards pour leur cible De flèches d'amour m'avaient pourtant perforées
Enfermé dans cette forteresse d'indifférence Ou des remparts de silence nous séparent désormais Pont-levis relevé, les voies de ton coeur coupées D'une meurtrière contemples-tu ma détresse immense
Sous la banière de l'amour sans fards Je livrerai bataille contre tes hallebardes Encerclant de tendresse et d'humour tes barricades Pour voir flotter au donjon mon plus bel étendard
Le brasier de l'été attisera la flamme Au vent d'automne soufflera la passion Froid de l'hiver ne rendra pas la raison Le printemps n'aura pas adouci mon âme
Même si la victoire en était improbable Sans retenue, je livrerai bataille Même si dans mon dos, les uns raillent La retraite n'est point envisageable