Les vingt ans de Mélissa me regardaient Des yeux rieurs et un visage charmant Sa jeunesse parée d'un sourire de printemps Mon âme et mon coeur pour elle s'ennivraient
Fille sage aux cheveux rangés Tant de valeurs apprises à l'école du savoir Leçons et ordre chez elle chaque soir Règne du droit et d'un Dieu de bonté
Des rires, de l'esprit, et la voilà dansant Jamais vraiment soumise, elle traverse la vie Bonheurs simples sans troubles et sans ennuis L'amour s'est caché et viendra en son temps
Caractère affirmé mais sentiments si froids Des doutes viennent ils parfois la caresser J'espère un jour cueillir cette fleur convoitée Gagner son coeur, l'enflammer en émois
Sous cette mèche qui n'a rien de rebelle Derrière un mur, on y voit caché là Abritant un diamant d'un merveilleux éclat Un esprit sensible aux intimes querelles
Chaque instant, j'imagine détruire le mur Les yeux de Mélissa méritent bien des guerres Des assauts, des tourments et de vaines prières Je trouverai la faille dans sa si belle armure
Les vingt ans de Mélissa m'apporteront A la tombée d'un soir, un baiser Je voudrais ne pas me tromper Je voudrais tant pouvoir l'aimer
