Amour pénalisé Aux portes d'envies noires Tu portes des ruisseaux d'aubes nouvelles En ton corps possédé Des lueurs s'agglutinent En soleils d'espoirs
LA TERRE TREMBLE
Sur ton corps s'évapore Le cri des certitudes L'azur dégouline Sans reprendre sa place Les mots d'enfants se fanent Pour ne plus refleurir
LA TERRE S'ÉBRANLE
Des hommes aux ventres gris des hommes aux ventres noirs Pénètrent les reposoirs Et mélangent leurs vies aux rencontres d'un soir Le plaisir dégueule dans toutes les gouttières L'amour s'achète avec ou sans vitrine Le temps se calfeutre à l'ombre des sourdines
LA TERRE ÉCLATE
Mais Naïvement
La terre ne cesse de tourner
Dans le placard des roses Il y a tant de métamorphoses