J’ai touché des morceaux de vie Des lumières et des nuits Mes soleils et mes pluies
J’ai vécu de miroirs m’y étant projeté Les femmes sont faites des plus belles réalités Les femmes sont faites des plus belles libertés
L’amour fut sans aucun doute ma folie la moins passagère Je suis sûr que les rues ont des adresses cachées J’ai cru au papillon éphémère et à la plus grande éternité
J’ai dépensé sans compter aveugle du temps compté Des peuples de cancers empêchent nos soirs d’été Les rivières étaient insolentes Toutes les rivières sont insolentes
J’ai pris des trains d’enfer J’ai pris des trains volés J’ai applaudi très fort aux marches des palais
Dieu dans quelques confins Le crime et la mort au milieu des chemins Un soir d’amours mortes Un vent fou frappe à la porte Un jour s’achève Malin qui croit aux rêves
Maléfique dessein Veiller aux assassins Allumer les bûchers Aux aubes trébucher
Je sais le problème de la terre Il y a bien des milliers de prières Mais toutes montent au ciel Ici-bas rien ne se fait d’essentiel
Et les enfants de devenir grands Sauf ceux pris dans les filets du temps