De la fenêtre de ma chambre, Je vois flâner les promeneurs, Glisser la caravane des automobiles, Les mariés joyeux et l'écharpe de monsieur le maire, J'entends grincer les livreurs, pétarader les scooters, Les amoureux chuchoter leurs promesses, La sirène tétanisante des pompiers, Le tendre roucoulement des tourterelles, Puis tard le soir, Quand a cessé le fourmillement des humains, Quand les bars ont rejeté leur cortège d'assoiffés, Que se taisent les cris enivrés et les voix désespérées, Ce que j'aime, C'est me glisser sous ma couette Auprès de ma bien-aimée endormie Et écouter la nuit ! C'est alors que, du fond de son jardin secret, j'entends