Dans les cieux belliqueux, ténébreux et malheureux, L’émerillon vacille entre le hardi et le paresseux, Criaillant le désespoir de sa ruine face au vent; Il tente de rattraper le bon vieux temps …
Comme les grains qui s’effondre de l’énorme sablier, Chaque semaine passe en jour, les minutes en secondes. Le pauvre hère croît et, toujours, vagabonde. Mais son cœur est inondé;le froid, acharné.
Les cadrans tournent, le soleil connaît ses humeurs; Les jours semblent défilés sans compter les heures. En arrière, l’amertume de l’impossible, une rancœur; En avant, un océan sans île, sans plage; étrange pâleur.
Telle une pluie battant depuis des lunes, Une souffrance prend naissance … L’éclair tonne et l’oiseau perd de vue sa cadence; Le Temps fait châtier la raison et apporte la rancune …