Très loin, à l’infini de mes yeux D’incroyables moutons blancs parsèment les cieux Le soleil brille de tous ses éclats Et me réchauffe dans tous mes états
Soudain, la rage dévastatrice s’accumule Laissant transparaître le lion qui hurle Le ciel, si paisible de son charme Se transforme en une rivière de larmes
Le blanc se métamorphose en noir La joie en peine comme une lune au soir À l’intérieur s’étiole ma ferveur Mon angoisse reprenant ardeur
Je constate que ces cieux sont en moi Regorgeant de mal-être, d'appréhension et d’émois Mélancolique d’un passé tragique Et soupirant d’un futur pathétique
En silence, je larmoie mes pleurs Ouvre la plaie de mon cœur Déchirant, je pleure ma rancœur Je pleure, j’ai peur …
Pourquoi tant de marques de martyr Tant d’envie d’en sortir Mon esprit se trouve sursaturé Mon cœur ne veut lus se refermer …
Pourquoi souffrir de son mutisme S’acharner à être réaliste Mon monde devient monstrueux Quand je repense à mes vœux …
Pourquoi tant de solitude à ressentir Tant d’angoisse et de souvenirs à revivre Je n’ai qu’un chemin à suivre Ma vie, ma peine, mes repentirs
Je pleure mon cœur Et redoute ma vie Comment retrouver ma ferveur Dans cette calamité-ci?