Hélas! Assied au-devant du foyer Le Cosmos se mit à dépérir. Triste spleen — Mémoire mélancolique à ceux Dont la muse n’inspire que le mal maudit.
Le crépitement des flammes : écoutez! Bercez-vous par Morphée, et ressortir Du rêve symphonique où Chaos peut Engendrer un faux accord — Neige et Vie.
Qu’est-ce une harmonie guidée sans son chef? Une œuvre négligeant la passion? L’Azur destitué de sa bleuté? L’Homme dénué de philosophie?
Un spasme, c’est tout. Il va, derechef, Empoigner sa cruauté à foison. Irraisonnable, saugrenu, tué … Il met un terme à une âme d’ici
Et moi, frêle, sans réflexe en aval, Je sirote la chaleur du foyer. Dans ma jeunesse, l’espoir séraphique; Naguère, déchéance et démence …
Un regard dehors : la neige en rafale; L’hiver, saison de la mort, est ancré. Le mourrant périt, le pauvre apathique; Malheur! Moi, je me nourris de souffrance