Mon ciel d'été de la saint Martin, Bleu voilé de douceur lazuli, Aux horizons d'un bonheur chagrin, Loin des caresses d'amour des nuits,
Au manque pesant de toi, au fond De la toile blanche d'absence, Cet été d'octobre se morfond D'une douceur bleue de souffrance.
Mon ventre se tord d'un désir feu, Aux brûlures de pulsions d'envie, Vivant, ardent, que le temps ne peut Eteindre d'une longue agonie.
J'ai besoin de ton souffle baiser Sur ma peau aux frissons plaisir, De tes hanches, ton ventre, ton nez, De ton corps d'appétits à ravir.
Au bleu de ce ciel d'été d'automne chaud, Je porte un vide pesant lointain. Au creux d'un temps bribes d'oripeaux, Je tiens l'absence au fond de la main.
Aux blessures d'amour, les traces Indélébiles des promesses Non tenues, dans l'envie fugace De sentir encore' nos ivresses,
Mon désir de toi sur ce ciel bleu S'épand en pluie de jouissance D'un sperme sans plaisir d'être deux, Comme une triste révérence.