Tu n'étais pourtant pas mon tout premier amour Au compteur détraqué des rencontres hasard Je n'en voulais pas de ce vent des nouveaux jours Au désir indécis du fond de nos regards
Le temps déchiré a étiré ses longueurs En rencontres furtives feu des caresses A courir aux rendez-vous des douces langueurs Quand nos mains dessinaient les courbes tendresse
Bien vite j'ai croisé au large des baisers Les vagues du désir par la force du vent Ont déchaîné l'océan des plaisirs secrets Au coeur de la tempête nous étions amants
Forban des coeurs en pamoison je me croyais Vainqueur éternel des troubles de la passion Fauchant sans vergogne les farouches baisers Des lèvres rétives des belles déraisons
J'ai mordu tes lèvres chemin de tes cuisses J'ai bu le nectar des fontaines du plaisir Aux grains de ta peau sablier des délices S'est figé le temps de l'insatiable désir
Au lointain détour bleu de ce long voyage L'amour a posé ses règles de silence Nos étreintes ont scellé à jamais notre âge Je me croyais roi j'étais en dépendance
Accro de toi jusqu'aux fibres de mes tripes Sans trève le désir des belles tempêtes De nos corps dévêtus de leur vieilles nippes Les cris de l'amour en mon temps à tue-tête.