En rivière de crue bois flotté corps perdu Eternel prévenu aux rives posé nu Une vie d'interné aux murs illimités Prison maternité d'homme dénaturé Ta mort advenue en impossible échappée.
A courir sous le vent l'angoisse du vivant Les impossibles liens du tendre de ta main Des éthers dépendant d'un refus du présent Les contours d'un chemin hier ton seul demain Dans les nimbes absent raison d'indifférent Blessures en destin ta mort est ton refrain.
L'eau claire de l'oubli pour lover ton corps De ta vie en déni libéré sans remords Tout près de Dieulefit homme nu en habits Vain espoir d'un seul port qui vécut déjà mort Dans l'ailleurs d'un déport des juges t'espèrent Caïd de l'arme pleurs d'une rivière.