Qu’y-a-t-il à la fin d’amours maladroites ? Des bleus à l’âme, larmes froides dans les yeux, Peut-être le sel amer de vie étroite, Des frissons évanouis, souvenirs heureux.
Que découvre-t-on après les belles amours ? L’immensité large du vide et du néant, La rengaine sans fin du désir des toujours, Le souffle court, haletant, de trop vieux amants.
Qu’espérer de plus, quand l’amour est déjà mort ? Un retour de flamme, à se brûler de plaisir, Un rêve épanoui, où le hasard s’endort, L’insupportable attente d’un doux revenir.
Successions de troubles et de questions sans fin, Les amours sont notre destin d’humanité, Amants d’impossible à demeurer sur leur faim, Révélation aux limites d’éternité.