Une fenêtre ouverte sur un ciel d'azur De nuages fils en appel à s'émouvoir Des oiseaux dessinent des pages d'écritur' Piaillantes arabesques à l'orée d'un soir
Des rayons de lune inondent les pensées De la troublante incertitude d'être aimé Vivre est habitude jamais satisfaite Au cruel souvenir des amours défaites
Il n'est que folles certitudes ardentes Pour tordre le cours trop rapide des doutes Créer de douces promesses apaisantes Germer de fous fugaces désirs de route
Aimer quel beau remède à la solitude Voie royale vers l'improbable vérité Trésor des hommes forts de leurs aptitudes A se conter des fables de sérénité
Les corps unis ne font qu'un dans leurs promesses D'orgasmes volés au ruissellement du temps Aux creux des reins la peau des plus belles fesses Donne un écran magique au rêve du présent
Les caresses frissonnent de leurs mystères Sur des chemins aux arômes ronds de saveurs Oublieuses des songes posés sur terre Elles offrent au temps l'ivresse des bateleurs
Ouvrir les couleurs des paupières du rêve Pour que fleurisse une exhalaison du désir Parfums doux des bouillonnements de la sève En tempête de vie partager le plaisir
Une fenêtre ouverte sur un ciel d'azur De nuages fils en appel à s'émouvoir Des oiseaux dessinent des pages d'écritur' Piaillantes arabesques à l'orée d'un soir.