Il n'est pas de brouillard qui résiste au soleil Et le givre le plus sec fond avec le temps La nostalgie soir d'un crépuscule vermeil Se brûle dans la nuit au désir des amants
Le pire est incertain au coeur d'espérance Que rien n'arrête de battre dans ses amours Il reste toujours un souffle une présence Furtif espoir des certitudes de retour
Rien ne saurait mourir nourri de tendresse Au centre du néant brille une lanterne Qui tranforme en lames de fond les faiblesses En fusion de braises les amours trop ternes
Ayant bu à la source secrète de vie Dans les baisers chauds de nos langues de soleil Un lien de passion du désir cruel nous lie A la sève de la terre à l'autre pareil
Un fleuve coule en nous et déborde d'envie D'être plus encore à goûter les mystères Dans les plaines aux labeurs des hommes nourries Des destructions puissantes et sévères
Au bout des nuits naissent parfois les plus beaux jours Et le plus fougueux des fleuves épouse la mer Qui change la couleur de ce beau troubadour Métamorphose bleue des eaux au goût amer
Les amours naissent au coin des rencontres nues Des intentions que leur prêtent les éléments Loin des raisons et de toutes déconvenues Elles viennent au vent et se foutent des serments.