Objet minuscule de nature vive, Invisible ennemi, tueur d’être vivant. Les rues désertes, aucune âme qui vive. L’humanité aux creux de ses confinements.
Ailleurs et tout près, hommes et femmes aussi, vivants, dans leur esprit absents, au monde éteint. Aliénés, ermites, d’un monde des oublis, Ils traînent leurs jours en découvertes sans fin.
Les peurs nourrissent nos consciences éveillées Et s’éteignent aux confins de l’esprit magie, Quand l’être renonce aux alarmes repérées, Pour se fondre en croyances de grande ineptie.
Les marchands fous de hantise et de bêtises Dispensent leur commerce délire à foison, Parlant de sacrifices face à la crise, Foire des prêtres gourous, voleurs de raison.
Les pédophiles d’hier sous leurs chasubles Viennent tous nous vendre leurs charlatanismes. A les croire, le virus serait soluble En dévotions, prières d’obscurantisme.
D'autres richissimes font des dons en argent, Exorcisme moderne de fous impuissants. Science et recherche, des humains à l’unisson Cherchent à comprendre, vers un contrepoison.
La nature n’est pas nôtre, mais nous en sommes. Dans une semblable destinée de terriens, Minéraux, végétaux, animaux ou hommes ! Seul le décompte du temps dit nos lendemains.