J'ai le goût du large, bouillonnant dans le sang, Le désir violent, comme un courant de marée, De tes baisers salés, de caresses d'amants, D'embellies folles, de nouvelles échappées.
Le temps ne court que dans la promesse de toi, Vers le large désir du regard de nos yeux, Au profond d'un océan de nouveaux émois, A se reconnaître à la houle de nos jeux.
Force violence et passion de nos caresses, Embarquement, sous le cours incertain des vents Des amours, au gré du désir de l'ivresse, Sans connaître le cap du plaisir des amants.
J'embarque à nouveau sur ce radeau du désir, Porté par l'envie douce du grain de ta peau, Sous la découverte de mes doigts. Le plaisir, Aux rives de ton corps,vers l'île renouveau,
Appelle l'espoir de ce trésor bleu promis A l'invention d'une route sans tempête. Je navigue à l'intuition, au fil de mes nuits. Sous les étoiles scintille un jour de fête.
Nos lèvres de sel baiseront nos rides bleues, Où coule un nectar de jeunesse et de bonheur. Nos frissons briseront les lames des adieux A la force du désir, heureux d'être deux.
Je suis au large poussé par les Alizés. J'entends le chant secret de cette vibration Venue du fond d'une âme au désir enchanté. Une fée ouvre ma route vers sa chanson.
