Quand le temps s'étire et se raccourcit De sa course immobile en souvenirs Je me perds en ton regard lazuli Posé au loin sur un autre désir
Je suis éternel à la tendresse De cet amour cueilli en échappées Aux vagues chaudes de ses caresses Au soleil d'embellie lèvres baisées
Je dessine les courbes de ton corps Comme une peinture aux couleurs parfums Nos étreintes houles' encore et encore' Roulent mon temps de ses plaisirs défunts
Au plat de ton ventre j'écris les mots De mes lèvres bleues au sel des frissons Appelant la fièvre de ce ruisseau D'amour volé aux grilles de raison
S'écoule un temps en méandres de toi Aux images sourires et de baisers La pesanteur ne connaît plus sa loi Je bois le miel de nos langues sucrées
Le silence halète du seul ressac De nos lames de plaisir partagé Sur une pelouse aux gouttes d'un lac Je fonds aux charmes d'amour d'une fée
J'aurais mille ans je devrais renaître De l'éternité de ce fou désir D'amour aux câlins de ta fenêtre Au soleil bleu du feu de ton plaisir.