Ce ne sont que ritournelles de quatre sous, Des mots, des phrases pour les belles tristesses, Rien de plus qu'un appel au bonheur entre nous Et des rêves ouverts aux folles promesses.
C'est une vague, qui porte ses mensonges En bouquets de fleurs aux doux parfums d'ivresse, Sur la plage de sable des plus beaux songes, Pour oublier le temps aux mains des caresses.
C'est le désir, qui affleure en frissons de peau Et le ventre, qui se noue de ses brûlures, Aux émois de fines perles de gouttes d'eau, Qui roulent sur le sein d'une déchirure.
C'est l'arc en ciel des couleurs en baisers d'amour, Sous les paupières closes du plaisir d'aimer, Et des langues silences criant pour toujours Les possessions des amants à se retrouver.
C'est sur la Terre ronde d'ennui quotidien, La peur bleue à frémir de se perdre à jamais, A jouir d'être deux à mordre au même pain, D'une faim de l'autre au plus suave des mets.
C'est le corps, qui oublie, pour d'autres tortures, Les brèches ouvertes aux futurs oubliés, Et demande encore' le présent d'impostures Aux plaisirs des sens, qu'il se plait à rassasier.
Ce ne sont que quelques musiques éblouies, Qui résonnent en harmonie de surface, Au regard d'un sourire à bercer l'infinie Tendresse, qui se farde sur une face.
Ce n'est que de l'encre, sur un papier noirci, Un message adressé aux oreilles du vent, Pour se croire vainqueur des désirs cramoisis, Au fond de solitude de l'amour vivant.