Si toutes celles et tous ceux qui pérorent, Expertes, commentateurs, pronés des média, Qui pourtant n'ont plus rien à dire qu'on ne sache, Arrêtaient leurs discours, éternel brouhaha...
Si les médiocres et leur foutu ridicule Voulaient bien poser leur langue au porte manteau, On pourrait peut-être voir l'heure à la pendule, Sans avoir à regarder leurs têtes de veau.
La Terre a besoin de silence, pour tourner. Elle ignore les fluctuations du marché. L'humanité a le besoin de se penser, Sans petits chefs ni obscurs premiers de cordée.
Il faut faire taire ceux qui n'ont rien à dire, En fermant les fenêtres des bavardages, Pour ouvrir toutes les portes aux vents médire, Balayer toutes les voix de babillages.