Des parcelles de temps des grains d'éternité Se font la belle se cavalent s'échappent Pour n'être jamais et pour ne pas exister D'une fantastique histoire qui dérape
Des trous vides se creusent dans le quotidien Et l'image de ce corps se fond dans la nuit L'ennui se colle à la peau il ne reste rien Que l'enveloppe molle d'un désir enfuit
Le rêve glisse sur un écran de couleurs Et le rire est bruyant qui se moque de lui L'eau est fade dans le bain tiède des grands pleurs L'absence courtise le manque de vos nuits
La tendresse chiale au souvenir du plaisir Un ruisseau où se traîne la douleur d'aimer Qui se gonfle des doutes fous du devenir Et le temps s'effondre des amours malmenées
Mon rire est un râle pour la petite mort Dans les fragrances sans âme d'un fort parfum Que je goûte à l'orgasme d'un temps sans remords Pourquoi se croire en vie quand on est des défunts
La puanteur me prête sa fade haleine A offrir pour cadeau d'une séparation A la fin des nuits d'amour à perdre haleine Quand les corps sont repus de l'imagination
Des parcelles de temps des grains d'éternité Se font la belle se cavalent s'échappent Pour n'être jamais et pour ne pas exister Et l'histoire ainsi se glisse dans sa trappe.