Nos baisers futurs sont déjà peints dans le temps, Aux couleurs chaudes de l'amour et du désir, Préludes, passion de nos échanges d'amants, Ils pendent aux cimaises de nos avenirs.
Rien n'est écrit des rythmes de la tendresse, Hormones de nos rencontres biochimiques, Ni élans ni les baisers ni les caresses, Seule compte la fidélité onirique.
Molécules du bonheur bleu éparpillées, Les teintes de nos oublis se mêlent aux vents, Sur une toile éparse aux coins d'éternité, Aurore et couchant des courtes nuits des amants.
Enlacements de lèvres langue, emportement, Un vortex tourbillonnant dans sa puissance, Sortie de tous les cadres bien trop contenants, Une promesse éternelle, mots silences.