Vos
poèmes

Les entre-deux, les entre-soi,
Quand la vague brune est lancée,
Préservant leurs jolis minois,
Couards, marchent la tête baissée.

Ils préservent leurs intérêts,
Font méli-mélo d'extrêmes,
Noyant le poisson, en secret
De fade tarte à la crème.

Centres mous des atermoiements
Se cachent en fond d'isoloirs,
Pour envoyer au parlement
Le ramassis, mangeur d'espoir.

Modérés du mode errance,
La République s'est perdue
Dans vos nourritures rances,
D'une vacuité de faux-culs !

En fatuité de distance
Hautaine et sourde à tous propos,
Donneurs de leçon d'outrances
Dans un gargarisme de mots,

Vous avez choisi votre camp
D'alternance dans la haine.
Invitant l'ordre violence,
Vous avez mauvaise haleine.

Coupable devant l'histoire
D'un en même temps lambinant
Entre réformes notoires
De combinaisons d'entregent,

La Macronie ordalique,
Sourde à toutes les suppliques,
Sur la mort du politique
Attente à la République.