La terre a ses vapeurs elle attise les peurs Les disparus les morts se comptent par légions Il semble que le temps fou coule à reculon Vers les traumatiques et premières terreurs
Rassurons nous demain sera toujours demain Même au plus noir et profond de tous les chagrins Tant qu'il y aura sufisamment de chaleur Dans le partage des mêmes craintes et peurs
Il n'est pas d'espoir naÏf ni béate joie A tous les hommes qu'ils aient ou pas une foi De sentir une force saine les chauffer Quand ils partagent le bonheur de l'amitié
Après l'an deux mille quatre l'an deux mille cinq Peu importe le décompte approximatif Soyons sourds aux augures noirs et autres poncifs Soyons attentifs à ce que l'espoir vainque