Je t’ai souhaité une bonne et heureuse année, Les traditions et rites sociaux nous tiennent Dans les répétitions de gestes surannés, Atavismes éculés, qui nous parviennent
Du fond de nos us et coutumes machinaux, Répétés à l’envi dans nos quotidiens, sourds Aux forces du désir dans les liens sociétaux, Réitération scandées, psaumes désamours.
Je voulais te crier des mots caresses bleues, Sur la peau rosie de tes joues fardées d’oublis, Aux rides sentes profondes de tes jours heureux, Ruisseaux de larmes salées de tous les non-dits.
Je t’ai lancer cette promesse d’une année De rêves, d’amours et de beaux rêves d’amour, Quelques mots d’encre sur carte de vœux papier, Comme en font les amoureux fous depuis toujours.
Le silence aurait du s’imposer entre nous, Comme permanence de fuite vers demain, Dans les entrelacs savoureux d’un désir mou, Perdue aux creux moites des lignes de nos mains.