Savante invention que la culotte Et mieux encore' celle' du soutien gorge A trop me perdre dans la parlote J'en oublierais bien le sucre d'orge
Qui inventa les fesses de Lola Et la mémoire qui se perd au temps A trop fouiller dans ces épais fatras Le noir se fait sur l'image des ans
Qui créa la fée électricité Et les poils qui se dressent sur les bras A trop respirer l'ozone je fais Des cauchemars sous le voile des draps
Bel et merveilleux éblouissement Que les petits seins ronds d'Anne-Marie A trop les regarder bien sagement J'invente les heures des appétits
L'inventeur de la roue ce bon génie Celui de l'hameçon cet affamé A trop gamberger ont un jour fini Par se donner un peu d'humanité
Au fond du regard bleu des yeux d'Edith S'ouvrent des abysses de tendresse Ses baisers feu sont la plus belle invite' Aux plis secrets de peau des caresses
J'ai le vertige de l'ignorance Des futures découvertes d'amants A être trop savants d'arrogance Nous oublions d'être de bons vivants.