Roize roule ravageuse Ses lourds rochers s’entrechoquent Elle emporte la Chartreuse Dans un sombre soliloque Au soir d’une élection brune Le ciel en précipitations Furieux du verdict des urnes Nous donne un déluge sans nom La terre se dilue dans l’eau Ravinant de tous les coteaux Fétus de paille les galets Au creux du lit crient leurs secrets Voreppe se tord de douleur Larmes nues cataractiques Réchauffement de nos frayeurs La violence climatique.