Derrière un cheval rouge des chevaux bais bruns Au bord d'une falaise hument au vent les embruns Ils frôlent le vide surveillant ses dangers Craignant les loups avides de chairs à croquer
La peur les fait courir ils volent au galop Fous craintifs de périr ruissellent de leur eau Plus vite ils s'emballent plus vive est leur peur Des bruits de cymbales un sifflet à vapeur
Des rails de fer crissent un paquebot trompe Des hommes jaunissent et le jour s'estompe Un orchestre joue fort une marche noire Un marin au sabord raconte une histoire
Une huître l'écoute esgourdes ouvertes Au loin une route quelques prairies vertes Une vague doute des effets du ressac Et d'écume en houppe vient lécher un hamac
Un reflet d'argent blanc éblouit l'étalon Emporté par l'élan il franchit un grand pont Un bateau poupe en l'air plonge dans l'océan Aux couleurs d'un bleu vert l'eau parfume le vent
Les formes d'une peau volent sur les chevaux Parties du raz de l'eau elles s'élèvent haut Embrassent les rochers et cachent le soleil Effroi noir d'équidé à nul autre pareil
Derrière un cheval rouge des chevaux bais bruns Au bord d'une falaise hument au vent les embruns Ils frôlent le vide surveillant ses dangers Craignant les loups avides de chairs à croquer.