Il est des déserts peuplés de solitudes Dans les beautés sublimées du désir d'amour Où résonnent les ombres béatitudes Au choc de l'impuissance des êtres des jours
Les immensités rases crient des mots perdus Du manque de cet autre toujours à chercher Dans les miroitements de mirages ténus Aux couleurs des regrets des larmes à pleurer
Parcours erratiques aux creux des absences Dans l'espoir vivace de cette rencontre De l'inespéré double d'impertinence A tenir un souvenir à son encontre
L'être aimé toujours à séduire du doute Permanent d'un oubli des vieilles promesses Du frottement des peaux nues au bord des routes Chantant les évidences de leurs caresses
Une chevauchée sans fin sur un cheval fou Dans la panique tue célée dans ses non-dits Que l'amour intransigeant jamais ne s'avoue Dans la quiétude des limites de vie
Plutôt la mort que l'impossible rupture D'avec ce rêve d'homme d'être un presque dieu Pour un être désir au ventre brûlure Dans un amour transcendé en cendres de feu
Dans la glace des dunes sèches sans espoir Je goûte la plus belle des soifs de l'amour A attendre ton image dans ce miroir D'océan bleu où je t'espère chaque jour.