Du haut de la falaise, leurs corps sont tombés. Un bruit d'éboulement de roches sous le ciel. Des cris effarés. Fin d'une belle journée. Un silence lourd happant leur dernier appel.
Que la montagne est belle' au coucher de soleil, Qu'un crépuscule orangé baigne de douceur, Quand un haut croissant de lune, gardien de veille', Ponctue de mystère ces instants de terreur.
Au calme du couchant, un chevreuil détale. La paix se déchire de cris des profondeurs. Au bruit chaos succède un silence étale, Profond du poids panique de toutes les peurs.
Des taches brunes de sang se mêlent au roc, Quand un aigle tout là-haut plane sur les airs. La terre tourne, magnétique sur ses socs, Labourant des vies prises dans ses inventaires'.
Aux chants des amours il manquera quelques voix. Des pleurs couleront sur les sanglots des humains. La force de gravité plonge en désarroi La chair de ceux qui restent au bord du chemin.