Le premier discours, qui tente une explication, Ouvre la voie du récit, vers l'éternité. Je ne sais pas vraiment ce que sont nos amours, Mais je t'aime, comme véritable obsession, Attaché à jamais au goût de nos baisers. Je te désire, jusqu'à l'absolu toujours.
Une fraction du temps, soleil d'éternité, Nous a conjugués dans la fougue de passion. A jamais, reste en moi ce grain de sable noir, De nos caresses tendres, toujours espérées, A retrouver sur la plage de déraison, Où germent au quotidien des bribes d'espoir.
J'invente l'histoire à venir, qui me séduit, Sachant l'impossible aux portes de mon désir, Ignorant la distance froide de nos jours, Passionné, aveugle de mon propre déni, Peu importe l'impossible du ressentir, Je veux croire dans l'appel sourd de ton retour.
Il suffit de vivre l'instant présent, au loin Des craintes infondées, des peurs de lendemain. Sans projection autre que celle du plaisir, Les êtres s'ignorent dans l'abandon des reins, Ils s'oublient, sous les caresses bleues de leurs mains, L'absence de conscience de leur devenir.