Aux adorateurs de vieilles croûtes Aux bonimenteurs de banalités J’offre ces quelques vers de choucroute Choux verts macérés d’opportunités
Il faut aimer d’émotions non tenues Pour qu’une offre donne un art sensation Évidence d’une pause inconnue Au lointain des mornes consécrations
Les nus académiques n’ont de nu Qu’une posture de fesses plates Qu’on ne rencontre jamais dans la rue Où courent les belles scélérates
Les faiseurs d’audience et d’autres dogmes Émergent des médiocres dont ils sont Lâchant leurs diarrhées de borborygmes Aux oreilles vides de percussions
Le beau l’émotif sont des émois purs Lancés comme baisers chauds de passion Ils s’acoquinent partout sur les murs Pour dire au ciel le mode d’unisson
Les vieilles barbes leurs flatulences Traînent partout leurs piètres consensus De mièvreries et d’incontinences Pour que mûrissent les prix de l’argus.