Je dessine ta silhouette d'une main Tremblante aux douces sensations d'un grain de peau Dans la lumière pâle d'un petit matin Frissons d'un rêve oublié au creux de ton dos
Je peins un baiser de lèvres rouges de sang D'une fièvre de mots alanguis de désir Sur le miroir de l'oubli aux rides du temps Je crie ton nom aux conjugaisons des amants
Je déchire une caresse posée au bord D'un soupir dans les plis chauds de ta chemise En promesse d'un impossible offert à tort A la tendresse froissée qui s'amenuise
Je pleure des larmes de sable sur ce désert Aride de la tristesse solitude Une brise froide efface d'un seul revers Le sel de ma joue griffe des habitudes
Je cherche ton odeur au fil d'un air sans fond Des souvenirs évanescents de ton parfum Une bulle de senteurs couleurs à foison Etourdit ce printemps où nous ne sommes qu'un.