Mon rêve s'éveille sur un matin triste Aux courbatures du coeur de couleurs trop bleues La chaleur se dissipe d'un jour autiste Aux cris d'amour trésors de la nuit de tes yeux
Ma peau se frotte à l'air pinçant de lumière Les frissons de froids pour étouffer le désir Qui courra en ondes vives primevères Dans la sarabande nocturne du plaisir
Mon regard s'oublie sur le souvenir fervent D'un feu brûlant aux profondeurs des possessions Aveugle des réalités de l'avenant Posé sur les courbes d'un corps en oraison
Mon temps se perd en un brouillard au parfum doux Incertain de l'ordre de ses enchaînements Hier est à venir au lendemain plus fou Demain peut-être le suave de l'instant.