La terre toujours minuscule à ce géant Comme au loin une poussière à l'horizon Tourne bleue sa solitude maritime Sur un axe instable aux magnitudes troublées
Le soleil généreux comme un homme repu Nous inonde sans malice de sa chaleur Insouciant des peines humaines d'amour Sur une planète à la course elliptique
En son centre fictif au coeur de son système Afféré de son bouillant rythme atomique Ignorant de la course de ses planètes En son destin d'étoile il est pour être
Les poussières d'étoiles comme autant d'aura Rayonnantes à ceux qui les aperçoivent Humanoïdes raisonnantes lumières Souffrent de se savoir ignorées du soleil
Identique organisation atomique Du même univers partageant les mêmes lois Différents jusqu'à ne pouvoir se rencontrer A jamais uniques et semblables pourtant
D'une étoile sur une planète le chant Des combinaisons anarchiques savantes D'une seule horlogère insouciante du temps Des hommes à la course d'un rêve obsédant
Terre! Terre! cri de la vigie aux doutes Des marins explorateurs craignant le vide Des limites inconnues des bords de la peur Où l'homme s'abandonne pour appeler dieu.