Tes cheveux noués sur un banc de bois repeint Aux caresses d'un rayon de soleil tendre Près d'un écureuil noir un frisson souverain Soulève un grain de peau d'entre mots à prendre
Marche souveraine d'une horloge brisée Le temps nous retient dans les heures du désir A mots couverts de quotidien détricoté Proches et lointains en un étrange plaisir
Comme l'éclair furtif d'un rêve fugace Une promenade aux abords d'un vieux château A l'ombre des doutes de vieilles menaces Nous comptons nos pas près de fontaines sans eau
Pour semer encore d'autres heures d'envies Aux langues sans mots de nos lèvres embrasées Nous courrons vers l'absence refuge de vie Pour inventer nos caresses à recréer
Aux sources d'un temps secret coule un élixir Essence de la sève chaude des amours Entre temps des quotidiens aux mièvres plaisirs Nous ouvrons le désir aux frissons de nos jours
A courir vers le futur nous sommes présents Aux détours de nos âmes bleues du fier désir Aux bords de nos lèvres les abonnés absents Du bonheur étranger aux forces du plaisir
Tes cheveux noués sur un banc de bois repeint Nos mains dans les poches du temps aux rêves bleus Nos regards au-delà d'une marche sans frein L'heure a sonné déjà de se redire adieu.