Bien sûr je pourrais te dire Ces mots que tu attends toujours Mais y'a le silence en pire Complicité dans nos amours Et le temps marche à la traîne A perdre les baisers passion En frustration souveraine Au fil d'or d'une désunion Bien sûr je pourrais te dire Que je crève de cet amour Qu'en braises je te désire D'un aller simple sans retour Au coin fou de nos caresses S'est caché notre devenir Au creux des reins sur tes fesses Courent les frissons du plaisir Qui fait de nous des étrangers Au tendre quotidien des mots Dits maintes fois et ressassés Pour étouffer tous les sanglots Bien sûr je pourrais te dire Que mes mains telles des ombres Caressent pour le maudire Le souvenir où je sombre Quand tes cheveux se libèrent Au vent des cimes qui te ceint Je reste absent et j'espère Le grain de ta peau sous ma main Mais je prends ma part de rêve Au corps à corps du doux oubli Quand le doute se relève Dans nos étreintes je m'enfuis Et je regarde ailleurs que nous Autre part aux creux silences Dans un espace ventre mou Où se perd toute espérance Bien sûr je pourrais te dire Mais je caresse ton regard Quand d'un sanglot tu soupires Il est demain déjà trop tard.