Citoyen ! Hypnotisé par le flux d’écrans, Tu restes ailleurs, dans les nimbes de ton rêve De certitudes de pensées des charlatans, Qui te sucent l’esprit, tarissent ta sève.
Citoyenne ! Je te cherche les excuses De charge mentale et partage des tâches, Des explications féministes confuses, Qui t’éloignent des élections, que tu lâches.
Jeune ! Quelles sont tes promesses vers l’avenir ? La démocratie se fait bouillie de crâne Dans les confusions des temps absents de désir. Les jours d’élection, tu prétexte la panne.
Les urnes transparentes de tous les scrutins Sont vides de sens politique et crient douleur, Violence, haine, refus, lâche baratin. Mutinerie d’électeurs convoquant leurs peurs !
Abstention ! jusqu’à la limite d’abandon, Le jour prochain du coup d’état légaliste Se profile, brune couleur à l’horizon, Au-delà des limites, les heures tristes.
Le pouvoir est à portée de simples slogans, Disponible comme un beau trophée à saisir Sans autre risque que la dépense d’argent, La démocratie, un commerce à travestir.