Mon printemps refleurit de tes couleurs L'absence de tes lèvres n'y fait rien Les élans la sincérité du coeur Ne se commandent pas le désir vient
A fleur de peau aux frissons des pensées Les vagues de brûlures du ventre Bousculent l'ordre morne réservé Par tous les pores les parfums entrent
Les oiseaux chantent les cris des amours Dans les conquêtes de territoires Je suis loup garou épris pour toujours D'un regard bleu source d'eau à boire
Ma soif s'épanche de ton image Caresses promises de ce printemps Pour toujours nous sommes de cet âge Donnant au plaisir les dons des amants
Je te sens plus femme dans ces élans Partagés aux creux des silences fous Nos lèvres cherchent les baisers d'un temps A s'inventer encore contre nous
Une seule certitude se tient Effleurant la pointe de tes beaux seins Au point du jour dès le petit matin Le corps à corps de deux êtres humains
Fantasmes des orgasmes éternels Ce printemps s'ouvre du temps des amours Sur le fil de l'eau vogue cet appel Dans la déferlante désir du jour.