A regarder vers la fin introuvable Dieu se regarde en un miroir improbable Où coule un sable d'argile à pétrir la vie Au lointain futur de ses passés reconstruits Questions restées sourdes à sa compréhension En un espace au temps donné d'extension Où ruisselle un maigre filet de conscience Rien ne retient ni ne tient au chaos chance.
Seule multitude en germes de création Seule entité l'expensive gravitation Déconstruit avant d'exister à son regard De sa cohérence au chaos du hasard Où le plus petit peut se révéler géant Grand de sa faiblesse à sortir du néant Sentir et mentir au creuset du sentiment Pour sacraliser notre faible conscience Du hasard la respectueuse exigence Au fond de l'être une agitation un tourment Qui font remonter les pommes sur leur pommier Quelque part et ailleurs chez le même horloger A l'expérience scientifique du siècle La page de destruction massive ouverte A tous les dogmatiques charlatans du coeur L'exposé sincère et nu de toutes les peurs.
Tenues en ces femmes qui souffrent de la faim En ces hommes oubliés vers la satiété Où sont-elles les pages de connaissance En chacun de ceux qui pleurent de conscience...