Écrire, d’une plume à ne jamais tarir D’une encre bleue des espoirs et des doutes froids En mots culbutés des émois à se mentir Des plaisirs partagés des rêves et des émois.
Écrire , pour l’ivresse des voyages noirs, Pour le goût salé d’embruns sur lèvres sèches, Pour ignorer, méconnaître et ne pas savoir. Des coins du réel obscurcir les brèches.
Écrire, par les caresses fines de mots Redoutables à tordre de leurs sublimes, Images insanes de leurs beaux oripeaux, Jusqu’au dernier souffle d’un voyage ultime.
Écrire, pour se croire inventeur d’univers Falsificateur de truismes évidents, Manipulateurs des plus ignobles pervers, Créateur impénitent des plus beaux amants.