Concentré sur ma marche et le chant des oiseaux, Naïf, je ne m’imposai aucune question, Cheminant tranquille dans la plaine vers l’eau, Jouissant du bonheur d’un cadre sans béton.
Extase impromptue, l’image de tes fesses, Sur la rotondité de l’instant, image, Perspective suave de douce ivresse, Accrochée tout là-haut, au bord d’un nuage.
Le bruit d’un moteur et le souffle poussière D’une voiture pénétrant mon silence, Intrusion violence subite barrière, Imparable choc du retour des absences.
Les coins secrets de nos balades en ailleurs Sont à partager, bon gré mal gré, sans recours, Avec les usagers des bords de routes peurs, Chacun dans sa propre bulle et son seul parcours.
Retour subit, dans le réel d’une foulée, Sur l’asphalte noir d’un cheminement urbain, Protégé, pour le seul usage piétonnier, L’esprit un instant posé au creux de tes reins.