Dans le silence des longs temps de rupture La mélodie d'une douce certitude Adoucit le doute et sa folle nature D'un chant lancinant sans aucune amplitude
Nostalgie des regrets encore retenus Dans le désir toujours à croire à leur futur Une complainte comme une belle ingénue Donne un ton monotone à ce présent d'azur
Le noir est une belle couleur de l'espoir Qui ne se prend pas au sérieux et rit de lui Sachant ses rêves retenus dans leurs devoirs Aux exigences d'un temps offert à l'ennui
Vivre sans tendresse dans les affres d'horreur Qu'un chant de tristesse couvre de caresses De mains absentes et de mots bleu enjôleur Au temps de déchirure le ton des langueurs
Au chant d'un frisson oublié point de larmes Et la voix peut crier un amour malheureux Son timbre se plante dans l'air comme une arme Qui blesse le temps ce fol amant prétentieux
Solitude merveilleuse d'un chant sanglot Où coule le sang rouge du désir d'amour Les coups sont rudes dans les larmes de leurs mots Pour l'impossible lot des amants de toujours
Unisson ressentie d'un espace de temps Où s'échangent secrets les émois intimes Donnés nus en pâture aux oreilles du vent Pour qu'ailleurs un coeur oublié se sublime.