Le dernier des arrivés ferme la porte! Pour que nos querelles ne sortent pas de là. Nos cultures vont se mêler, en la sorte D'un futur à se vouloir vivre ensemble, là.
La porte s'ouvrira encore',mal refermée, A se devoir ouvrir toujours de nos besoins D'air, de trop plein, de main d'oeuvre et de charité. D'autres viendront de leur sang mêler nos destins.
Les barbares d'hier sont promis à être L'élite de demain, jalouse de son rang, Après les âpres émeutes et les prêtres De tous acabits, ces religieux délirants.
La pauvreté se forge une langue douce, Rude de larmes et de rires, solide D'un réel agrégeant les solidarités. Elle' précipite le temps tel un bolide.
Les mots métis transportent un fleuve futur, Langue d'appartenance à l'unité vécue Dans les sensations éprouvées d'une culture' Ruisselant sur le bitume des cités nues.
Ca et là, comme après l'orage, déjà des Flaques renvoient leurs reflets de rap et de cris, Avec l'odeur d'un sol chaud d'été parfumé, Quand la pluie et la Terre ont fait l'amour de vie.
Solidaires de misère,seuls,dans la rue, Hommes et femmes tissent le nouveau drapeau D'une démocratie aux couleurs de vertu, Où chacun prend sa part de l'effort renouveau.
Liberté égalié fraternité et Démocratie solidaire de toutes peurs! Au carrefour des richesses et pauvretés Des portes qui ouvrent sur le droit au bonheur!