Les promesses difficiles à advenir Sont celles que l’on n’a jamais faites vraiment, Celles restées au bord des lèvres, à tenir Les espaces promis au fond du firmament.
Des rencontres vibrantes de leurs possibles, Des certitudes écornées aux plis des jours, Des vibrations partagées irrépressibles, Des errances sur airs d’itinéraires sourds.
Une image précise se dilue de flou. Une perspective se brouille de lointain. Le probable prend ses allures de cours fou. Une distance envahit de froid le voisin.
Reste pourtant, à jamais au coin chaud du cœur, Ce qui fut entendu sans jamais être dit, Ce qui résonna si fort que ce fut bonheur, Ce qui ce transforma en mystère interdit.
Les promesses sont un code indéchiffrable, Messages imperceptibles à l’oreille. Elles s‘échangent en satisfaction durable, Intuition du sensible, force de merveille.
Il n’est pas de mots clairs, pour dire le futur. Ce qui n’est que potentiel plausible de vie Ce projette en multicolore sur le mur Écran des peurs, où prennent formes les envies.
Un élan demeure sur sa lancée perdue Dans les méandres entrelacs de toute vie. Un feu couve par un éclair entr’aperçu D’une éternelle certitude d’infini.