Au virtuel l'abandon l'asservissement De cet homme neuf unisexe et amoral Course après l'éternelle jeunesse du sang Se voulant sans mystère fort et tout puissant Sans voir à son côté fleurir l'enfermement D'une fulgurante fuite du jugement A ne plus savoir s'aimer se disant aimant Il n'est qu'une raison perdue en capital Où ne demeurent que quelques bribes humaines La gloire de l'instant émotion heur vénal En fuite éperdue vers des croyances vaines
Accepter d'être sans avoir et sans savoir Injure suprême laissée pour dérisoire Pensée impossible à germer du sens commun Devenue esclave neuf d'un savoir tout fait Prêt à ingérer au moment dit opportun Par quelques leaders créateurs de portefaix
"Homme libre toujours tu chériras" l'amer Le poéte a toujours raison qui délire Aux ressacs de houle des nouvelles guerres Qui voit d'intuition les merveilles à dire
Esclaves libres hommes et femmes nouveaux Inventant toujours les antiennes éculées Où le plus fort triomphe encore des gogos Forts et savants de ce qu'on leur donne à penser
Il y a de l'espoir à regarder le fond On y voit l'ultime limite à atteindre Pour croire encore à l'utopie la création D'un homme et d'une femme voulant s'étreindre.