Au lent goutte à goutte D'un temps neuf sans doute Loin du son de ta voix Je pense encore à toi.
De retour d'un si long et lointain voyage Aux antipodes proche de la misère Revenue pour donner de la lumière A cet espoir fou d'un bel amour sans âge.
Au bout du souffle une marche pédestre Pour connaître les limites du corps perdues Aux sensations réelles oubliées inconnues Aux réalités des ruptures terrestres.
Et ton visage ta chaleur ton sourire Au creux de chaque courbe chaque virage Pleurs incertains dans la mémoire s'inscrire Ecrire le futur d'une nouvelle page.
L'impossible à penser sans cesse l'avenir Comme une obsédante douce soeur de folie Le présent aux limbes du doute évanoui Céder sans résistance aux forces du désir.
Croire demain inventer de son seul bonheur Oublier les distances entre les hommes Savoir d'éternité d'amours folles saveurs Se plaire à rêver pour exister en somme.
Au lent goutte à goutte D'un temps neuf sans doute Fou du son de ta voix Télé porté vers toi.